La réponse est......oui !
Pour se délester de quelques kilos, la première étape est souvent d’enlever un peu de poids sur ses épaules 👌
Des journées de travail intenses qui s’enchaînent sans vraie pause, une fatigue qui s’accumule, un sommeil perturbé et le cercle vicieux est enclenché.
Lequel?
Celui-là : je suis stressé.e -> je compense par de la nourriture grasse et sucrée -> je prends du poids, je stimule l’inflammation de mon corps et j’appauvris mon microbiote (plus de « mauvaises bactéries » ) -> ces dérégulations favorisent l’anxiété et la dépression -> je suis encore plus sensible au stress.
👉 Les liens entre alimentation et santé mentale sont aujourd’hui confirmés par de nombreuses études. Par exemple celle de la cohorte NutrinetSanté portant sur 20 263 personnes a montré une corrélation entre niveau d’ « anxiété élevé » et consommation élevée de sucres simples ajoutés sans que l’on sache si c’est le stress qui rend accro au sucre ou l’excès de sucre qui nous rend plus vulnérable au stress.
Les deux vraisemblablement
Nos hormones jouent aussi un rôle crucial.
En cas de stress ponctuel -un rapport à finaliser dans l’urgence par exemple- on sécrète du CRH (dans l’hypothalamus), puis de l’ACTH (hypophyse) et de l’adrénaline (médullosurrénale), qui vont plutôt avoir un effet anorexigène : on a le ventre noué, on ne peut rien avaler;
Mais lorsque le stress devient chronique, c’est le cortisol qui est libéré en grande quantité (par les glandes surrénales), une hormone qui a besoin d’énergie et qui stimule l’appétit. Si elle est sollicitée quasi en continu, le corps « stocke » pour se mettre en capacité de répondre aux besoins du cortisol : on grossit 😕
Ce n’est donc pas le stress le problème, mais le stress répété, continu, chronique.
Faire des pauses, bouger, relativiser, pratiquer la cohérence cardiaque, méditer sont donc essentiels, aussi, pour garder un poids d’équilibre.
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