Les femmes, surtout à la quarantaine, devraient manger plus de protéines végétales selon une récente étude parue dans American Journal of Clinical Nutrition*.
"Obtenir la majorité des protéines à partir de sources végétales à la quarantaine -ainsi qu’une petite quantité de protéines animales-, favorise, après la ménopause, un vieillissement en bonne santé", écrivent les auteurs.
A l'appui de cette conclusions, l'analyse les données auto-déclarées de plus de 48.000 femmes ayant participé à la Nurses’ Health Study de 1984 à 2016, qui montre une probabilité accrue de 46 % d’être en bonne santé au cours des dernières années de suivi, avec des apports élevés en protéines végétales.
En vérité, cette étude mérite quelques précisions :
Il n'est pas certain que ce soit à la qualité des protéines qu'il faille lier ce résultat. Ou en tout cas pas seulement.
Les aliments d'origine végétale source de protéines sont aussi riches en fibres alimentaires favorables à la santé du microbiote et à la prévention cardiovasculaire. Elles contiennent aussi des antioxydants, des vitamines, des minéraux, essentiels sur le plan anti-inflammatoire notamment.
Je pense que l'on pourrait plutôt dire que manger plus de protéines végétales, c'est manger plus d'aliments végétaux globalement riches en nutriments favorables.
Une sorte d'effet gagnant-gagnant en quelque sorte, d'autant que l'effet est aussi positif, bien-sûr, sur l'environnement.
Où trouver ces protéines végétales?
Dans les produits à base de soja, tels le tofu ou le tempeh
Dans le seitan, fabriqué à partir de gluten de blé
Dans les légumes secs : lentilles, fèves, pois chiche, haricots blancs, noirs ou rouges...
Dans les céréales, notamment quinoa, sarrasin, blé dur...
Dans les graines oléagineuses : noix, amandes, noix de cajou, cacahuètes
Dans certaines graines : graine de chanvre, graines de courge, graines de tournesol